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je me hais
je hais le fait de me hair
je hais tout court
je ne me suporte pas
je ne suporte pas le fait de ne pas me suporter
non
on ne saute pas sous la voiture
non on ne passe pas quand le camion accelere
non fang non
on ecrit
on respire
on ne se parle pas a soi même tout haut
on arrete de hurler betement
je hais le fait d'avoir des relations parce que ne pas s'attacher est impossible
je hais le fait de ne pas avoir de relation
aucune
je hais tout
je hais tout hair
non on ne se suicide pas
non on ecrit
on arrete de pleurer comme un animal
je ne suis pas asmatique je peux donc repirer
je ne suis pas folle je peux donc arreter de penser a tout a allure d'avoir des gestes incontrolé et de devenir a moitié tarée des qu'un mot arrive a mes oreilles, quel qu'il soit, on arrete de se parler
on se calme et on arrete de penser
On arrete d'inverser les lettres on arrete d'oublier tout au fur et a mesure on arette de se vexer on arette d'être hypersensible
on arrete de pleurer de rage
on arrete
on arrete
et si j'arretais tout?
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20/10/04, salle 24.
" Je vous donne donc votre vouveau texte et ses questions sur lit de petits légumes, le tout pour le lundi 08 " . Mme C
Suivit d'un petit sourire discret qui nous montre la satisfaction de la madame pour sa petite blagounette. Ahhhh, madame C. , au moins aussi tarée que moi.J'vous aime bien.Plus anglaise, tu meurs.
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Marre de cette dyslexie a la con.20/10/04
Train.Matin.Carnet.J'veux pas y retourner.
Les sombres et sobres soubresauts m'atteignent à peine.
Ils me sont comme étrangers, parce que je suis une étrangere. Une etrangère.Pire( ou mieux?); je suis L'étrangere, l'eternelle étrangere à toute place que se monde pourrait m'offrir.
Endormie à moitié, j'veux pas y retourner, dans la realité, non chut veux pas plus penser ne pas...
Mes dents grincent à cause de la position de ma tête.
Je ne veux pas y retourner.
J'ouvre à peine mes paupières, toutes gonflées de rancune à l'égard de je ne sais qui ou quoi, et la lumière jaune de ce T.E.R. poussiéreux m'explose le coeur en 1/1000ème de seconde.
Referme.Les paupières? Ou les verrous...Je me referme.Me recroqueville de quelques millimetres en plus.
Seul m'interesse le choc mat d'un corp sur le bitume.Pourquoi? Aucune idée. Je ne pense pas. Je ne SUIS pas. Laissez moi, je ne veux pas y retourner.
Je m'aperçois, apres quelques efforts pour ouvrir les verrous, que le type en face de moi porte une superbe cravate toute certies de mignonnets petits joueurs de foot du RC lens. Un peu plus bas, les chaussettes apparentent du Monsieur portent fierement l'écusson de ce même club de foot. Merde, j'y suis retournée.J'y suis vraiment, alors, dans la réalité.(?)
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