• Y'a Nirvana qui s'met à gueuler, j'sais pas pourquoi.
    Y'a des fiches fournies de petites lettres qui grinces, des résumés, des heures de synthèses, pour ne pas avoir à s'en faire le moment venu, des feuilles sous plastique qui attendent une paire d'yeux.
    Dans ma tête, je me propose de leurs dire : allez vous faire foutre, j'ai mieux à faire qu'à reviser vos anciennes notions, vos dates clés et vos repères,vos titres vos plans votre vocabulaire essentiel, vos règles et votre semblant de savoir plat, votre résumé de tout ce travail ne m'interesse pas, "la bagatelle ne me dit plus rien" (tété), et vos révisions à la con, non plus.
    Sais pas comment on fait. En tout cas pas comme ca.Pas comme ça.
    Nirvana se met à parler doucement maintenant, je comprend toujours pas pourquoi.
    Mon pied droit souri, ma bouche non, mais au fond, je me sens pas si mal que ça.
    Juste un besoin de me cultiver. D'apprendre. Encore. D'apprendre d'apprendre. D'apprendre, mais pas comme ça.

    Et puis voila Mano Solo qui me sort que la vie, c'est pas du gâteau .

    Jamais j'aurais d'enfant !




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  • Aujourd'hui, le ciel était blanc.

     Pas bleu,  ni gris,  aujourd'hui : le ciel était blanc.
    Pas un blanc d'hiver. Chaleur, dehors. Ciel blanc.
    Etrange.

    " Et toi, sinon, ca va dans ta tête " ? Me demande M.
    Comme le temps perdu semble petit.Mesquin.Anodin.
     Comme si jamais nous ne nous étions séparées. Comme si le temps des parfums, c'était hier , un mercredi après-midi, ou un week-end, le long de la voie ferrée.

    " Ah...mais t'as arrêté ? " Hm .
    Sur la route la bas. Béton chaud. Voitures. Sans abris.         " J'osais pas trop te demander "
     Such a Honey guy.

    --Dangerous relationship--

    J'avais pas réussi à ouvrir la bouche, c'est pour ça.
    Que j'ai rien dit. Que je dis rien encore. Dangereux, tout ça c'est dangereux.

    Ez3kiel dans l'air.
    Faire semblant de réviser.

    " Pas de panique, hein, et bon courgae pour la suite" sont les derniers mots de Madame Hiboux.
    Je n'ai compris que plus tard, sur la route du retour, son      " pas de panique, même si cela ne se passe (pas?) bien au début, ..."
    J'ai répondu bêtement. Mais ai compris après. Le rapport avec le non devoir rendu.

    Bref. De mots.
    Plus de carnet.
    Des genres de non aurevoirs, bientôt,
    bien tard .
    Plus de phrases. Longuement dénouées.
    Enroulées autour d'un fil invisible sur le papier jaune.
    Lovées dans l'estomac.

    Je commence à déceler le relief complexe de mon milieu, de la 4eme peau chez Hundertwasser.
    Les nuances de couleurs de moins en moins subtiles,
    des points communs avec des gens que je croyais jusqu'ici de nature psychologiquement stable.
    Etrange. Des troubles moins forcés chez des cerveaux environnant.





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  • Fang a plus de cheveux tout ébouriffés .

    Coupées, les dreads

    et les mystères, les cheveux bizarres..

    Tout coupé les cheveux.


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  • M.

    Chez moi, on n'est pas à cheval sur les traditions,
    Parce que chez moi, on fait pas de cheval.

    "It's a beautiful world we live in
    There is no crime and no poverty
    But if I look outside my window, that is NOT what I see"*

    Des mots de M; des "petites histoires" comme elle dit
    Pas si anodines.
    Parfois on pense que perdre certaines personnes est impossible
    On se trompe.
    Mais parfois aussi on pense avoir perdu certaines personnes
    On se trompe la aussi.
    Et c'est tant mieux.

    J'aurais pas perdu M.

    Comme avant .

    *Attica Blues :" what I see "


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