-
-
-
-
-
Une fatigue des yeux. Une paresse omni-présente des retines...
Un gout d'absence, dans le fond de soi.
Le goût frais de la solitude en rentrant dans la maison vide.
Le goût mielleu du chocolat au lait fondant sur la langue...
1 carré, 2 carrés, 3 carrés...
Comme autant de " je suis", autant de mots.
Des phrases qui s'enroulent les unes aux autres, qui s'enchainent, ou se brisent, qui se battent en duel, qui se lovent qui s'envolent ou qui restent imprimées dans un coin de mémoire sauvegardée.
Des mots comme autant de silences (non) brisés.
Des mots comme autant de roues de secours provisoires mais indispensables.
Des phrases, balancées spontanément ou des phrases reflechies ,longuement...
Des mots comme autant d'apparences.Fang fatiguée, ...pense a vous, lecteurs sans commentaires.
4 commentaires