• Ai les pieds nus.
    Ai pas faim.
    Le soir le midi et le matin on doit manger.
    Ai dit : ai pas faim;
    Radiohead est mon seul gris repere indispensable à la survie de l'état d'esprit sans lequel je tomberais indéniablement.
    Y'a un gout de sale dans la bouche.
    Il fait jaune dehors et bleu ici.
    Je vais bientôt partir.
    Y'aura plus de cris qui glisse et deguelasse les murs.
    Un jour? Pas de jour. pas " un jour" en l'air. Non non et re non.
    Ais les mains et la langue déliés, c'est juste que je contiens, à l'interieur quelque part, je sais plus très bien ou exactement.

    Y'a un stylo une feuille et un appareil photo qui m'attendent, compris ?

    Un jour je comprendrais pourquoi.


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  • "Je ris au nez des vendeurs d'ordre
    Des exploiteurs endimanchés
    Distributeurs de cochonneries
    Et de bonheurs préfabriqués

    Allez vous en au paradis
    Band de téteux pis lachez-moé
    Ch'tanné d'entendre toutes vos conneries
    Vos saloperies pis vos menteries
    Pis d'voir vos yeux ambitionneux
    Crier youppie ! J'ai réussi ! ...Ostie... "

    les colocs - (groupe quebecois) - "pis si ô moins "
     



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  • Ca rend agile, les bras libres. J'veux dire. En debardeur, on se sent plus libre. De ses faits et gestes. Pas responsable, hein, mais libre.
    C'est que suis pas habituée à ne pas avoir des manches longues. Faut pas *'en vouloir. Suis pas habituée au bras decouverts.
    On se sent pousser des ailes.
    Enfin des bras.
     Pour courir plus vite en tirant, en equilibrant la masse. Pour sauter quatre à quatre les escaliers. Ou les monter, selon l'envie. 
    Dans les textes compliqués, quand on prend un appartement le premier jour, ça s'appelle " l'entrée en jouissance". Ca m'a beaucoup fait rire.En tout cas.Moi en tout cas.
    Les cerises c'est violet, pas rouge. Et ca fait comme de l'aquarelle sur le papier ...Je savais pas.

    Du train que je prenais tous les jours, il ne reste  qu'une                                 photo decollée et anonyme
    devant un ecran blafard, et des horaires chiffonées par le temps.

    Et puis un bruit de passage sur les rails, en boucle, en rythme, comme dans un son de Björk, dans la tête . Comme un soleil qui se couche et des souries qui dansent.

    "La haine je la jette."
    J'ai oublié pourquoi j'avais commencé à ecrire.Ca m'arrive souvent.Trop souvent. De ne pas retrouver un nom, ou d'oublier ce que j'étais venu faire ici, ou pourquoi j'ai commencé à ecrire un soir.

    C'est peut-être le hasard. Ecrire.


    Stop.

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  • oh

    Suite à une trop faible demande, votre demande ne peut aboutir.
    Veuillez réessayer ultérierement.
    La compagnie mondiale fang&Cie vous prie de bien vouloir accepter ses excuses.

    4 commentaires
  • --

    L'ennui rarement rapporte.

    trouvé une vieille cassette. Une vidéo qu'on avait faite.
    C'est étrange de revoir les acteurs.
    Ils n'existent plus dans mon monde. Ils y existaient pourtant à cette époque.

    le temps, ça efface trop.


    2 commentaires


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